Environnement

Extérieur des habitations

La pollution aérienne

La pollution aérienne ne connaît pas de frontière, elle est la conséquence d'une pollution industrielle (avec une forte gène progressive depuis une plus de 20 ans ) de l'accroissement du parc automobile et de nos modes de chauffage.
L'OMS (Organisation Mondial de la Santé) a révisé à la baisse les seuils depuis le debut des années 2000 des principaux polluants de notre atmosphère. Actuellement, les particules en suspension et l'ozone constituent un risque sanitaire grave dans de nombreuses villes des pays développés et en voie de développement.


 

De la notion du sol

La nature du sol et sa composition géologique ont des influences non négligeables sur la santé de l'habitant et de l'habitat. L'exemple de sols argileux avec présence de sources et de marécages créent des zones humides, malsaines avec des problèmes de rhumatologies et respiratoires. En période de sécheresse, le sol se compacte et entraîne de fortes variations du sol en modifiant l'habitation (fissures, canalisations...).
Les travaux de Georges LAKHOVSKY dans son ouvrage « Contribution à l'éthologie du cancer » présenté le 4 Juillet 1927 à l'académie  sciences avaient pour objectif de monter dans quelle mesure la répartition du cancer peut être conditionnée par la nature physique du terrain sur lequel vit le sujet. A partir d'études démographiques et des statistiques de la répartition de cancer, G. LAKHOVSKY mettait en parallèle des études géologiques signalant des terrains favorables au développement de la cancerose. Sa conclusion était que les substances minérales constituant les terrains en question réagissaient différemment à la pénétration des ondes cosmiques (harmonie entre le rayonnement cosmique et tellurique). Les terrains diélectrique (qui ne conduise pas le courant électrique) favorisent la pénétration des ondes cosmiques à l'inverse des terrains conducteurs (argile, marnes, limons, couches carbonique, minerai de fer...) qui les réfléchissent ou les diffusent à la surface du sol.

L'Environnement sonore

L'environnement sonore a un impact profond sur l'organisme même si psychologiquement la personne s'adapte au bruit, physiologiquement le corps ne s'adapte pas avec des répercussions sur le rythme cardiaque et respiratoire.

 

Les caractéristiques du bruit :

La fréquence est mesurée en Hertz (nombre d'oscillations par seconde).
L'oreille humaine est capable d'entendre une gamme de sons, du très grave (20 Hz) au très aigu (20 000 Hz).

 

Les fréquences non perceptibles par l'oreille sont :

- Les infrasons (fréquences < 20 Hz)
- Les ultrasons (fréquences > 20 000 Hz)
L'intensité permet de classifier les différents sons. Le dB (Décibel) est une échelle logarithmique et le dB (A) qui introduit une pondération physilogique en mesurant la sensation réelle de l'oreille exprimer en décibels acoustiques.
La durée d'un bruit est un élément déterminant dans sa perception. Son intensité peut fluctuer dans le temps. Une seule mesure ne suffit pas pour évaluer le niveau du bruit. Afin de définir le niveau continu et quantifier la dose de bruit perçu pendant un temps donnée on a instauré une mesure exprimée en Lden (somme pondérée des LEQ jour, soirée, nuit : intensité moyenne).
Le bruit présente des risques pour l'audition quand on est exposé :
La distance influence la perception du bruit. Le bruit diminue de 6 dB à chaque doublement de la distance.
Pour un niveau sonore de 80 dB à 1 mètre, ce niveau baissera à 74 dB à 2 mètres sauf dans un local clos du à la réflexion des bruits sur les parois. Le seuil de risque est fixé à 85 dB.

 

L'échelle des décibels est une échelle logarithmique 
Sources:
On classifie le bruit en plusieurs types:
Les bruits aériens extérieurs: rue, trafic routier, chantier, usine, gare, aéroport...
L'isolation des ouvertures (fenêtres, portes) est la solution préconisée, là où l'air passe, le bruit s'infiltre.
Les bruits aériens intérieurs: la conversation, la télévision, la sono du voisin. Et bruits de chocs : Bruit de pas, chutes d'objets.
Les bruits d'équipement: générés par des équipement collectifs (ascenseurs, système de ventilation collectif, porte de garage, chaudières...) ou des propres équipements des locataires ou autres (robinetterie, ventilation, chasse d'eau...).

 

Effets:
Au-delà des troubles auditifs, le bruit ne provoque pas de maladies spécifiques mais il induit des effets psychologiques et physiologiques (comportement social, problème de communication).
Le bruit détériore l'oreille. Les cellules de l'oreille une fois atteintes, ne se régénère pas (fréquences aigus 4000Khz + usage excessif des baladeurs).
Le bruit stresse l'organisme, accélération du rythme cardiaque, constriction des vaisseaux, augmentation de la tension artérielle. Ensemble d'effets qui agit sur le système cardio-vasculaire.
Le bruit perturbe le sommeil : réveils fréquent, difficultés d'endormissement, dégradation de la qualité du sommeil.
Le bruit modifie la vision : rétrécissement du champ visuel, dilatation de la pupille, altération profonde de la vision nocturne.
Physiologiquement le corps ne s'adapte pas et reste perturbé par le bruit (même pendant le sommeil) en entraînant des modifications des rythmes cardiaque et respiratoire, même si psychologiquement l'adaptation au bruit est possible.